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Vous dites souvent “oui” alors que vous pensez “non” ? Vous vous pliez en quatre pour les autres, quitte à vous oublier ? Vous ressentez de l’anxiété… et culpabilisez à l’idée de poser vos limites ?

Vous n’êtes pas seul·e. Et non, ce n’est pas une question de gentillesse excessive.

Derrière ce comportement, il y a souvent une angoisse profonde : celle de décevoir, de créer du conflit, ou pire, d’être rejeté·e. C’est ce qu’on appelle le people-pleasing. Et l’anxiété en est bien souvent le moteur caché.


Ce besoin de plaire ne sort pas de nulle part

Le plus souvent, il s’ancre dans l’enfance. Quand on apprend, très tôt, que certaines émotions ou certains comportements sont malvenus : trop de colère, trop de besoin, trop de chagrin.

Surcharge de travail et fatigue liée à une pression constante de performance.

Alors, on apprend à lisser, modérer, s’effacer. Pour être aimé·e. Pour rester en lien.

Ce qui était une stratégie de survie devient un automatisme. Et une source d’anxiété au quotidien.

 

Quand l’anxiété prend les commandes

À lâge adulte, ce besoin de plaire n’est plus vital. Et pourtant, il persiste. Pourquoi ?

Parce que l’anxiété relationnelle brouille les cartes. On anticipe le jugement, la déception, la rupture. Dire “non” semble plus risqué que de se nier soi-même.

Alors on dit oui, même quand on pense non. On s’excuse d’exister. On se rend disponible, quitte à s’épuiser. On s’adapte, on se tait, on se suradapte.

Et au fil du temps, on s’éloigne de soi.

Les conséquences silencieuses du people-pleasing

Ce fonctionnement peut paraître anodin, voire valorisé : « toujours prête à aider », « si serviable », « facile à vivre ».

Épuisement émotionnel causé par la pression et le besoin de tout bien faire.

Mais en réalité ?

  • Une fatigue chronique s’installe.
  • La frustration grandit.
  • Les relations deviennent déséquilibrées.
  • On perd de vue ses besoins, ses limites, ses valeurs.

Et parfois, on ne sait même plus ce qu’on veut vraiment. Parce quà force de plaire, on s’est déconnecté·e de soi.

Sortir du cycle : une question de conscience (et de courage)

Déconstruire ce schéma demande du temps, de la bienveillance, et du soutien.

Voici quelques pistes pour amorcer le changement :

  1. Observer vos automatismes : Quand dites-vous “oui” sans le vouloir ? Avec qui ? Que ressentez-vous alors ?
  2. Acheter du temps : Un simple “Je te redis” peut éviter un oui automatique.
  3. Renouer avec vos besoins : Qu’est-ce qui compte pour vous ? Quelles sont vos limites ? Qu’avez-vous besoin de protéger ?
  4. Apprendre à dire non : Pas brutalement, mais fermement. Pas contre l’autre, mais pour vous.

Se faire accompagner pour retrouver sa voix

Changer, c’est aussi s’entraîner à déplaire, un peu. À dire non, même quand c’est inconfortable. À rester présent·e dans la relation sans s’oublier.

C’est ce que propose un coach professionnel : il peut vous aider à vous libérer du besoin de plaire pour avancer avec plus de confiance, d’autonomie, et de clarté.

Parce qu’on ne construit pas une vie épanouie sur des “oui” forcés


Vous souhaitez apaiser vos relations, réguler votre anxiété et retrouver un lien plus serein à vous-même ?
Le coaching peut vous aider à comprendre vos mécanismes d’adaptation, à sortir du cycle épuisant du people-pleasing, et à avancer avec plus de clarté, de force intérieure et de confiance.

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